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Baptiste Cogitore, sur les routes de la mémoire collective européenne

Parti avec sa compagne à bord d’un vieux van Volkswagen sillonner l’Est de l’Europe*, des Balkans à la Pologne en passant par l’Ukraine et les pays baltes, Baptiste Cogitore en est revenu avec un film et un livre, ainsi que de multiples reportages. Une manière de combiner journalisme et littérature, deux disciplines dont il est diplômé.

« Dans ce monde-ci, nous n’obtiendrons pas justice. » La sentence, assénée comme un couperet par Jelena, figure à la fois dans l’épilogue du livre de Baptiste Cogitore, Aux frontières de l’oubli, et dans son film, Mémoires d’Européens. La jeune Croate, dont le père fut tué par des miliciens serbes lors de la guerre d’ex-Yougoslavie, est l’une des nombreuses personnes rencontrées par Baptiste sur sa route, à la recherche sinon d’une mémoire, du moins des mémoires européennes léguées par des siècles de tensions, d’affrontements, de guerres et de drames. Des mémoires niées, oubliées, fantasmées, concurrencées, jalousées…
À l’image des routes empruntées par le « Bulli » − surnom affectueux de leur combi Volkswagen des années 1970 − la mémoire sur les traces de laquelle Baptiste Cogitore et Claire Auduy sont partis est parfois tortueuse, semée d’ornières et d’embûches. Le Bulli Tour Europa est parti de la place Kléber en mai 2014, pour un périple de cinq mois à travers l’Europe de l’Est. Malgré d’inévitables pannes dues à son âge, le van a vaillamment tenu le coup des 17 000 km ajoutés à son compteur. Claire et Baptiste se sont relayés pour manœuvrer l’engin, et témoigner à travers différents supports et médias des histoires rencontrées sur leur chemin.
Au départ, il y a l’idée de Claire, qui vient d’obtenir son doctorat en arts à l’Université de Strasbourg, de « se donner du temps, pour rencontrer des gens sur des thématiques qui nous intéressent ». Ils en retiennent trois : « identités et minorités », « mémoire et nationalisme », « théâtre et résistance ». Baptiste, qui termine son cursus de journaliste reporter d’images (JRI) au Centre universitaire d’enseignement du journalisme (Cuej) sent que le voyage « doit prendre la forme d’un grand reportage ». Il emporte avec lui appareil photo, micros et ordinateurs. L’héritage mémoriel, cela fait une dizaine d’années qu’il s’y intéresse. Il y a d’abord eu la curiosité allumée par les récits de résistance dans le Vercors de son grand-père. Puis un travail sur les synagogues alsaciennes « réaffectées », publié en 2013.

« Mémoires séparées, sans doute à jamais »

« Partout où nous sommes allés, les mémoires, qui sont toujours des constructions politiques, sont présentées comme concurrentes. Serbes, Croates et Bosniens, Juifs et peuples de l’ancien bloc communiste : chaque camp se pose comme victime de l’autre. Je savais les mémoires concurrentes, mais pas à ce point », analyse aujourd’hui Baptiste, entre-temps embauché par l’Université de Strasbourg comme JRI. « Des mémoires séparées, sans doute à jamais », écrit-il.
Le Bulli Tour terminé, il met sept mois à monter son film, Mémoires d’Européens, co-produit par Alsace 20. Puis une année pour écrire Aux frontières de l’oubli. Le livre de 233 pages et le film de 52 minutes sont pensés comme complémentaires, mêlant récit personnel et fine analyse historico-politique. On y retrouve aussi bien l’évocation des racines de la haine anti-juive que l’anecdote savoureuse du prix d’endurance remporté par le Bulli lors d’un rassemblement de combis en Roumanie. Sans impression de décalage aucune.
Aujourd’hui encore, Baptiste se souvient avec émotion d’une galerie de personnages rencontrés sur la route, avec lesquels il a gardé contact : Arton, père de famille rom, déchiré entre Macédoine, son pays d’accueil, et Kosovo, d’où il vient ; ce Syrien réfugié à Dortmund, menacé d’être renvoyé en Bulgarie, où ils se sont croisés. Et avance avec certitude : « Si l’on avait réalisé ce voyage un an plus tard, c’est une vision de l’Europe complètement différente qu’on aurait eue, fermée face aux réfugiés ».
Malgré les sombres perspectives que le travail du Bulli Tour Europa dessine, un mince fil d’espoir semble s’esquisser en creux des lignes et des images. Celui d’une certaine jeune génération d’Européens dont les initiatives visent à dépasser les clivages ethniques : étudiantes ukrainiennes apprenant le yiddish, bénévoles autrichien et ukrainien du musée voisin d’Auschwitz, responsables des structures culturelles bosniaque et croate de Mostar œuvrant à une fusion… Une petite lueur d’espoir, comme celle des bougies allumées dans la nuit de Lublin (Pologne) à l’occasion d’une performance artistique redonnant vie au quartier juif aujourd’hui disparu.

E. C.

* Bulli Tour Europa a bénéficié d’un financement Idex, dans le cadre des Initiatives d’excellence

Aux frontières de l’oubli, 240 pages, 17 €, MédiaPop Éditions, disponible en commande et en librairies.
À voir également : l’exposition « Carnets d’Europe », jusqu’au 12 juin, au Lieu d’Europe, 8 rue Boecklin, Strasbourg.
Café d’histoire, conférence sur la (re)construction des mémoires collectives dans l’Europe postcommuniste, jeudi 2 juin, à 18 h 30, à la brasserie Le Michel, 20 avenue de la Marseillaise, Strasbourg. Toutes les autres dates.

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Vers une certification européenne «Excellence des ressources humaines en recherche»

Depuis le début de l’année, l’Université de Strasbourg s’est engagée dans l’analyse de ses pratiques en matière de ressources humaines en recherche*. Objectif double : améliorer le bien-être et l’épanouissement professionnel de l’ensemble de la communauté scientifique et répondre aux exigences européennes.

Depuis plusieurs années, la Commission européenne souhaite développer l’Espace européen de la recherche, faciliter la mobilité des chercheurs et augmenter l’attractivité des établissements de recherche. Dans cette optique, et pour généraliser et harmoniser les bonnes pratiques en termes de recrutement, de conditions de travail et de formation, elle a publié en 2005 deux documents de référence : la Charte européenne du chercheur et le Code de conduite pour le recrutement des chercheurs. Elle propose également un outil d’analyse aux institutions qui souhaitent s’engager dans cette démarche et développer leur stratégie « ressources humaines en recherche » (HRS4R, Human resources strategy for researchers).
« Ce sont à la fois l’excellence de la recherche menée à l’université et de ses acteurs qui contribuent à son rayonnement international. Il me semble donc crucial d’avoir des procédures de la meilleure qualité possible, et d’offrir à nos chercheurs des conditions de travail répondant à des standards internationaux, souligne Catherine Florentz, vice-présidente Recherche et formation doctorale. Nous y travaillons déjà depuis longtemps, mais aujourd’hui cela devient aussi une exigence de la Commission européenne dans l’obtention de financements dans le cadre du programme H2020. C’est pourquoi l’université s’est engagée dans la démarche d’obtention du label HRS4R depuis le mois de janvier 2016. »

D’un état des lieux à la mise en œuvre d’un plan d’actions

Aux commandes, Florian Fritsch, chargé de projet recruté pour un an afin de mener à bien les premières étapes de ce processus de longue haleine. La première phase consiste en une analyse interne des pratiques actuelles en place à l’Université de Strasbourg. Quatre grands champs sont passés au crible : le recrutement, les conditions de travail et de sécurité sociale, la formation et enfin les aspects éthiques et professionnels du métier de chercheur, soit pas moins de quarante recommandations au total. « Pour faire cet état des lieux, nous avons constitué quatre groupes de travail incluant des représentants de la communauté scientifique : enseignants-chercheurs, ingénieurs de recherche, chercheurs postdoctoraux et doctorants, ainsi que les services supports concernés.  En parallèle, avec l’aide du Service d’aide au pilotage, nous avons réalisé une enquête ciblée pour compléter le travail des groupes de réflexion », explique le chargé de projet.
Prochaine étape : « l’envoi d’une lettre d’engagement à la Commission européenne pour signifier notre adhésion à la démarche. Une fois cette lettre envoyée, nous aurons un an pour proposer et mettre en place notre stratégie. D’ici la fin de l’été, chacun des groupes s’attèlera donc à la rédaction de préconisations et à la préparation d’un plan d’actions à mettre en œuvre sur plusieurs années. Une fois validé par la gouvernance, ce plan sera transmis à la Commission européenne », détaille Florian Fritsch.

Un gage de qualité et une plus-value pour le recrutement des chercheurs

La mise aux normes de ses pratiques RH permettra à l’université d’obtenir une certification délivrée par la Commission européenne. « Cette reconnaissance constitue un gage de qualité pour notre institution et représente une plus-value importante pour le recrutement de chercheurs de haut niveau, l’attractivité auprès des jeunes chercheurs, le développement de projets européens et les actions de mobilité », ajoute la vice-présidente. À ce jour, cinquante institutions françaises se sont engagées, mais seulement trois ont été labellisées. L’Université de Strasbourg espère bien être la suivante. En effet, « l’état des lieux montre d’ores et déjà que nous ne partons pas de rien. L’université travaille depuis plusieurs années à la mise en place de bonnes pratiques, notamment pour les doctorants. Nous sommes donc sur la bonne voie », conclut Florian Fritsch.

Anne-Isabelle Bischoff

* La démarche bénéficie du soutien de l'Initiative d'excellence, dans le cadre des Investissements d'avenir.

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57 personnels de l'université distingués

Lors de la cérémonie de remise des distinctions honorifiques organisée jeudi 19 mai au Collège doctoral européen, puis à la Faculté de droit, 57 membres de la communauté universitaire, enseignants-chercheurs et personnels administratifs, ont été mis à l'honneur. « Cette cérémonie est l’expression de la reconnaissance de l’université et de la nation envers vos mérites, tous vos mérites, a insisté Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg. C’est aussi une façon de vous dire merci. »
Eric Westhof, Claudine Berst, Christiane Gross et Christelle Roy ont été promus au grade de chevalier dans l’Ordre national du mérite. 35 personnes ont été nommées au grade de chevalier dans l’Ordre des palmes académiques, 17 ont été nommées officiers. Daniel Payot a été promu commandeur dans l'ordre des Palmes académiques.

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Les cérémonies de remise des distinctions en images

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Pierre Karli s’est éteint

Pierre Karli, neurobiologiste internationalement reconnu spécialisé dans le domaine des comportements agressifs, professeur émérite de l’Université de Strasbourg et membre de l’Académie des sciences, est décédé samedi 21 mai, à l’âge de 90 ans.

L’Université de Strasbourg lui rend hommage. « Chercheur inspiré, enseignant passionné, Pierre Karli a toujours considéré l’élaboration et la transmission des connaissances comme un échange profondément humain », a déclaré Alain Beretz, président de l'Unistra.
Pierre Karli est né le 8 février 1926 à Strasbourg. Brillant élève en latin et en grec, il souhaitait entrer à l’École normale supérieure, mais en 1940, l’Alsace est envahie. En 1943, il obtient son Abitur, équivalent du baccalauréat français. Mais selon lui, sa scolarité allemande lui ayant enlevé toute chance d’entrer à l’ENS, il s’inscrit l’année suivante à l’université, car « humanisme pour humanisme, une autre façon d’aborder l’homme, c’était de faire des études de médecine ».
Lui-même reconnaissait que son destin dut beaucoup au hasard. En 1954-1955, il séjourne un an à la Faculté de médecine de l'Université Johns-Hopkins, à Baltimore. Un jour, à court de cage, il met ensemble des rats et des souris. Il observe alors qu’une fraction des rats hébergés tue systématiquement les souris hôtes. C’est le départ de trois décennies d’étude de la neurobiologie des comportements sociaux-affectifs.
En 1965, Pierre Karli se voit confier par Paul Mandel la création du département de neurophysiologie au sein du nouveau centre de neurochimie créé par le CNRS et implanté à la Faculté de médecine de Strasbourg. L’année suivante, il devient officiellement professeur de neurophysiologie de la Faculté de médecine de Strasbourg. Enseignant passionné, Pierre Karli fut aussi l'un des artisans de la création de l'Université Louis-Pasteur de Strasbourg.
« Il a su donner, par son esprit constructeur et pionnier, des bases solides à son université, poursuit Alain Beretz. Il portait avec ardeur et humilité la conviction profonde que l’homme est avant tout un être social ; il a conduit, sur cette base, son combat en faveur de la dignité humaine. Nous nous efforcerons d’être dignes de l’exemple qu’il nous a laissé, et présentons à ses enfants et à ses proches nos condoléances émues. »

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Strasbourg, première étape du Tour Eucor

Strasbourg constitue la première étape du Tour Eucor. Pour la 19e année, étudiants, enseignants et personnel français, allemands et suisses, membres des cinq universités du Rhin supérieur, ont revêtu les couleurs communes du Tour Eucor et pédalent ensemble, cinq jours durant.

Le Tour Eucor de cette année, 19e du nom, a une saveur un peu particulière, puisque les mois précédents ont vus la confirmation à la fois institutionnelle et politique de la réunion des universités du Rhin supérieur.
Accompagnés des quatorze accompagnateurs indispensables à leur soutien logistique, les 120 cyclistes du Tour Eucor sont arrivés mercredi 25 mai à l’Université de Strasbourg, aux alentours de 16 h pour les premiers du peloton. Parmi eux, de nombreux habitués de la course, participant pour la deuxième, troisième fois, voire davantage. « Cette manifestation unique en son genre nous permet de nous connaître entre voisins de différents pays, de différentes universités et domaines d’études », apprécie Élise Aeby, Suisse, en charge de la traduction dans l’équipe du tour.
Partis de Karlsruhe le matin même, les cyclistes ont fait étape à Strasbourg pour la soirée, agrémentée de tartes flambées et d’une visite de la ville, organisée par l’Afges. Au terme d’un parcours de 700 km, aux difficultés variées en fonction des parcours, ils relieront Mulhouse, Bâle et Fribourg. Soit une étape dans chacune des cinq universités membres du Campus européen (Karlsruhe Institut für Technologie - KIT, universités de Strasbourg et de Haute-Alsace, Université de Bâle, Albert-Ludwig de Fribourg-en-Brisgau).
Dimanche 29 mai aura lieu la dernière et aussi la plus longue étape, de Fribourg à Karlsruhe, avant la manifestation de clôture en soirée. Bon courage à eux !

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Finale nationale de Ma thèse en 180 secondes : les candidats dans l’arène le 31 mai

Ils ont remporté Ma thèse en 180 secondes (MT180) à domicile, et représenteront les couleurs de leur région à Bordeaux. Pour l’Alsace, c’est à Philippine Chambault et ses comportements de plongée des tortues marines influencés par les processus méso-échelle que revient cette mission.

Cette année, la procédure de sélection des candidats est quelque peu particulière : à l’issue d’un premier tour, à huis-clos, seulement un peu plus de la moitié des finalistes sera retenue pour accéder à la finale. Ce sont les doctorants eux-mêmes qui départageront les meilleurs d’entre eux. La finale du lendemain verra donc s’affronter seize candidats. À la clé : représenter la France lors de la finale internationale, au Maroc, le 29 septembre.
Avec sa fraîcheur et son enthousiasme pour comparer courants marins à forte valeur nutritive pour les tortues et rayons de supermarchés, Philippine Chambault, doctorante à l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (CNRS/Unistra), a toutes les chances pour être sur la scène du Palais de la bourse de Bordeaux le 31 mai. Sa présentation de 180 secondes, maintes et maintes fois répétée devant ses proches, ses collègues de labo et sa colocataire, « sera à peu de choses près la même que celle de la finale régionale du 24 mars ». Espérons que cela lui porte chance !

* L'événement bénéficie du soutien de l'Initiative d'excellence, dans le cadre des Investissements d'avenir.

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L’université reconduit son dispositif d'aide aux étudiants-réfugiés

Des participants à la soirée d’accueil des étudiants réfugiés du 9 mars dernier.

L’Université de Strasbourg a décidé de reconduire son dispositif spécifique d’aide et de formation des étudiants-réfugiés issus du Proche et du Moyen-Orient pour l’année universitaire 2016-2017. Elle répond ainsi à une situation politique et humaine particulière à ces régions du monde, qui oblige les populations à fuir massivement devant la guerre et la répression.

Ce dispositif garantit aux étudiants qui y sont éligibles l’exonération des frais d’inscription pour l’année 2016-2017. Pour les étudiants ayant un niveau de langue française inférieur à C1, il prévoit l’ouverture de places spécifiques en DU de FLE (Français langue étrangère) et en Delf (Diplôme élémentaire de langue française), niveau B2. Pour les autres étudiants, il autorise aussi l’inscription dans tout diplôme de l’Université de Strasbourg, à condition de répondre aux prérequis et conditions d’accès de ce diplôme.
La priorité sera donnée aux personnes arrivées récemment, répondant à ces trois critères : avoir le statut de réfugié ou pouvoir attester d’une demande en cours pour l’obtention de ce statut ; être originaire d’un pays du Proche et du Moyen-Orient ; avoir fait ses démarches pour l’obtention du statut de réfugié dans le Bas-Rhin.
Au vu du nombre important de demandes reçues dans les derniers mois, l’université a mis en place une commission qui sélectionnera les dossiers en fonction du nombre de places disponibles, du projet professionnel de l’étudiant et de sa motivation.
Les candidats devront faire une pré-inscription par courriel auprès de la Maison universitaire internationale avant le 31 mai 2016, délai de rigueur. Ils seront ensuite convoqués pour des entretiens individuels au courant du mois de juin. Une réponse leur sera donnée au plus tard dans la première quinzaine de juillet.

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Premier emploi : une soirée pour bien se préparer

Le Service relations Almuni* s’associe à l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) pour organiser une soirée destinée aux jeunes diplômés à la recherche d’un emploi, mardi 7 juin, à l'Art Café, 1 place Hans-Jean-Arp.

Thibault, office manager ; Jade, psychologue ; Mathilde, chargée de marketing et des médias sociaux ; Youness, chargé de gestion financière et comptable ; Hatice, collaboratrice comptable et paie et Elif, assistante administrative : ces six jeunes témoigneront lors d'une soirée destinée aux jeunes diplômés à la recherche de leur premier emploi.
Comment se démarquer, valoriser son parcours auprès des recruteurs, activer son réseau, bien se préparer seront autant de piste évoquées pour mettre toutes les chances de son côté lors de la recherche de son premier emploi. Cette soirée, baptisée « Les informels », se déroulera de 18 h à 21 h.
Elle est co-organisée par la Maison de l’emploi de Strasbourg, l’Espace avenir, le Centre socio-culturel du Neuhof, l'association NQT et le Mouvement des jeunes diplômés. Des structures de l'emploi et de la formation seront également présentes pour participer aux échanges et guider les participants.

* Bénéficie du soutien de l'Initiative d'excellence, dans le cadre des Investissements d'avenir.

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VAE : la campagne du deuxième semestre 2016 est ouverte

La campagne Validation des acquis de l'expérience (VAE) pour le deuxième semestre 2016 est désormais ouverte.

Les dossiers de demande de financement du coût de l'accompagnement VAE sont à déposer au plus tard le mercredi 12 octobre 2016 auprès du Bureau de la formation continue (consulter la circulaire d'informationhttp://www.lactu.unistra.fr/fileadmin/upload/L_Actu/L_Actu_N_117/Communaute_universitaire/circulaire_VAE_1er_semestre_2016.pdf).
Par ailleurs, la campagne VAE pour le premier semestre 2016 se poursuit jusqu'au 17 juin.

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Avancement de grade des personnels ITRF et de bibliothèque non-permanents

La circulaire relative aux listes d'aptitude et/ou tableaux d'avancement aux corps et grades supérieurs des personnels non titulaires sur mission à caractère permanent des filières ITRF et de bibliothèque a été transmise dans les différentes structures de l'établissement.

Sont concernés les agents promouvables :

Aux corps suivants :

  • pour la filière ITRF : ingénieur de recherche, ingénieur d'études, assistant ingénieur, technicien.
  • pour la filière des bibliothèques : conservateur, bibliothécaire, bibliothécaire assistant spécialisé.

Aux grades suivants :

  • pour la filière ITRF : ingénieur de recherche 1re classe, ingénieur d'études hors classe, ingénieur d'études 1re classe, technicien de recherche classe exceptionnelle, technicien de recherche classe supérieure, ATRF P1, ATRF P2, ATRF 1re classe.
  • pour la filière des bibliothèques : conservateur en chef, bibliothécaire assistant spécialisé classe exceptionnelle, bibliothécaire assistant spécialisé classe supérieure, magasinier principal 1re classe, magasinier principal 2e classe, magasinier 1re classe.

Dans l'hypothèse où vous renoncez à faire acte de candidature, il convient de retourner au Bureau de la commission paritaire d’établissement (CPE), par courrier ou courriel dans les meilleurs délais, la déclaration de non candidature transmise par le supérieur hiérarchique. La Commission paritaire compétente à l'égard des agents non titulaires (CCPANT) sera consultée pour ces avancements.
Les fiches de proposition des personnes promouvables transmises par le supérieur hiérarchique doivent être retournées par la structure de rattachement pour le lundi 30 mai 2016.

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Basketball féminin : un titre de championnes de France en vue

Les féminines de l’équipe de basketball universitaire comptent bien ramener un titre de championnes de France de la Melty basketball league universitaire (MLBU), les 1er et 2 juin prochains. De quoi compléter un palmarès déjà brillant.

« Ça ne va pas être facile, avec face à nous une équipe de Rouen qui compte dans ses rangs une joueuse de LF2, analyse Perrine Fuchs, l’une des joueuses strasbourgeoises. Mais les neuf filles de l’équipe universitaire de basketball peuvent compter sur leur motivation et leur cohésion à toute épreuve. Ainsi, certaines n’ont pas hésité à faire le déplacement jusqu’à Issy-les-Moulineaux en pleine préparation des oraux du Capes.
« La plupart des filles sont là depuis plusieurs années, deux ou trois ans. Nous venons principalement de trois clubs du Bas-Rhin : la SIG, Geispolsheim et Furdenheim. »
Raisons pour lesquelles elles peuvent se targuer d’un très beau palmarès : titre de championnes d’Europe universitaire en 2014, 3e place l’année suivante. « Au MLBU, nous tenterons de nous qualifier pour les championnats de l’été 2017. »
Un parcours d’autant plus remarquable pour ces joueuses d’élite que c’est à elles seules que revient la charge de trouver sponsors, entraîneurs et financements pour les déplacements. Une problématique que Perrine expérimente au quotidien, mais étudie aussi dans le cadre de son cursus à Sciences po, avec un mémoire consacré à la comparaison du sport universitaire en France et aux États-Unis. Et au moment de jouer au MBLU, elle aura déjà commencé son stage au ministère des Sports.

Les podiums du deuxième trimestre 2016

Tir à l'arc
Laurie Lecointre, championne de France le 9 mars à Nancy.

Escrime
Caroline Carter, Valentine Fischer et Julia Miltenberger, 3e place en équipe fleuret dame les 16 et 17 mars à Reims.

Karaté
Sabrina Akpinar, 3e place en moins de 55 kg les 19 et 20 mars à Montbéliard.

Savate boxe française
Romain Hoch, 2e place en plus de 70 kg.

Judo 1re division
30-31 mars à Strasbourg
Audrey Fels, championne de France en -70 kg, qualifiée pour les championnats d'Europe universitaires ;
Yasmine Horlaville, championne de France en moins de 63 kg,
qualifiée pour les championnats d'Europe universitaires ;
Loïc Segura, 3e place en moins de 90 kg ;
3e place en équipe pour les hommes ;
3e place en équipe pour les féminines
.

Gymnastique artistique
Romain Gafanesh, champion de France en saut, vice-champion de France avec la Team gym, les 30 et 31 mars 2016 à Besançon.

Gymnastique rythmique
Juliane Singer, vice-championne de France en corde ; Juliane Singer et Charline Singer, championnes de France en duo, les 30 et 31 mars à Lille ;

Boxe thaï
Clément Noel,  vice-champion de France en 71-77 kg ; Victor Muller, 3e place en 71-77 kg, les 1-2-3 avril à Marseille.

Natation synchronisée
Anais Adoum, Louise Pastres, Eleonor Artot, championnes de France en trio, le 2 avril à Bordeaux.

Ski alpin
Erwan Loewenguth, champion de France en slalom FFS, les 7 et 8 avril 2016 à l'Alpe-d'Huez.

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L’art nous expose au chaud et au froid

Comme chaque année, le Service pour la promotion de l’action sociale (Spacs) organise une exposition où tous les artistes, personnels et étudiants de l'Université de Strasbourg, personnels du CNRS et de l'Inserm, peuvent exposer leurs œuvres. Cette année, c’est le thème Chaud et froid qui a été retenu.

Cette année, l'exposition a lieu du lundi 30 mai au vendredi 10 juin à la Maison des personnels (43, rue Goethe) sur le thème Chaud et froid. Toutes sortes d’œuvres (peinture, aquarelle, dessin, photo, sculpture, patchwork, broderie...) déclinées sur ce thème sont exposées.
L'inauguration a lieu lundi 30 mai, à 11 h 30, en présence d’Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg. Le 10 juin, dernier jour de l’exposition, un jury d'artistes et de personnels représentant l'université décernera le prix de l'œuvre de l'année.

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Dernier appel pour participer aux visites du Spacs !

Si vous n’en avez pas encore profité cette année, sachez que le Spacs propose encore quatre dates pour des visites guidées à travers des sites emblématiques recelant des trésors cachés. Vous avez jusqu’à fin juin pour en profiter.

Les nouveaux aménagements paysagers du Campus nous interrogent sur notre rapport à la nature au cœur de la cité. Ils sont à découvrir sous l’angle de la pollinisation jeudi 2 et mardi 7 juin, au départ du parvis de la Faculté de droit. Le rapport entre la nature et l’homme est aussi au cœur de la visite du Jardin botanique, dont les origines remontent au 17e siècle, mardi 21 et jeudi 23 juin. Rendez-vous à l’entrée du jardin allée Anton-de-Bary, face au Musée de sismologie.

  • Visites de 12 h 30 à 13 h 30, rendez-vous dès 12 h 15. Sur inscription par courriel

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Parc Astérix et Europark avec la Srias-Alsace

En complément de l'action sociale menée par l'université à travers le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs), les agents de l'État ont accès aux services et prestations proposées par la Section régionale interministérielle d'action sociale (Srias).

Outre une sortie à EuropaPark le 3 juillet et un séjour découverte au parc Astérix du 24 au 28 octobre pour vos enfants, la Srias-Alsace intervient et vous aide dans les domaines de la restauration, de l'information et de la sensibilisation, de la culture et loisirs, du logement et de la petite enfance (places en crèche à Strasbourg, Illkirch, Molsheim, Colmar).